mercredi 30 mai 2012

L'ange rebelle

C'était un ange un peu rebelle. Il aimait se révolter de temps en temps. Ne pas être d'accord. Montrer son coté contestataire. 
Aussi, au Paradis, il désespérait. Il ne pouvait se rebeller contre rien ni personne  puisque tout était parfait.
Dans son quotidien, l'ange n'avait rien à redire sur rien. Il ne pouvait contredire personne car tout le monde était toujours d'accord avec lui. Il n'arrivait à s'insurger contre rien car il trouvait tout beau et tout bien placé..
La décoration était admirable, le temps était toujours clément, les mets délicats et subtils, les gens toujours de bonne compagnie. Il n'avait décidément rien à critiquer. 

Un jour, l'ange eut une idée. il décida de se rebeller contre la perfection. 
Son coté rebelle le poussait à désobéir et à devenir progressivement récalcitrant à la perfection !
Quelle grande idée il tenait là.

Il essaya sur un petit ange tout fraîchement arrivé. C'était plus facile. Les nouveaux sont toujours plus émerveillés et moins blasés. 
Il lui cria dessous et de le critiqua. Comme cela, juste pour voir. 
Pour la première fois, le sourire de son interlocuteur disparu. C'était étrange, mais cela prouvait que son nouveau combat était possible. 

Il décida ensuite de ne plus toujours faire ce qu'on attendait de lui. Son rôle d'ange était de pousser les nuages qui, parfois, envahissent les ciels d'été. Aussi, au-dessous de lui, certains jours les nuages restèrent présents malgré le beau soleil.
Heureusement que son cousin, chargé de leur donner des formes étranges et amusantes, n'avait pas ce coté rebelle. Les ciels d'été restèrent donc parsemés de petits nuages en formes imaginaires de voiture, d'oiseau, de cheval....

Quand on lui demandait pourquoi il faisait cela, il répondait qu'il était un ange rebelle, un contestataire. Que son nouveau combat était de se révolter contre la perfection et la divine exemplarité qui régnait au Paradis. De ne plus être d'accord avec les idées parfaites. Ne plus aimer les mêmes choses, ou en tous cas essayer. Certes le chantier était vaste, mais l'éternité devait suffire à son combat, disait-il.

Et tout aussi étrange que cela puisse paraître, on le laissa faire. On le laissa faire car tout rebelle qu'il était, c'était tout de même un gentil petit ange. Et au Paradis, on ne se refait pas, on l'aimait bien le petit ange rebelle !


lundi 28 mai 2012

Férié : pas de bulle, un CV !

Pas de bulle en ce jour férié mais un CV original et créatif :


(cliquez pour voir la vidéo)



Photo de couverture

Moi, je dis BRAVO !

dimanche 27 mai 2012

La bulle du dimanche

Quelques panneaux pour être sûr ...


Merci Cécile ;-)

vendredi 25 mai 2012

La Mère Michèle, le restaurant souriant du 7ème

On s'est retrouvés assis à une table de chez la Mère Michèle un peu par hasard. D'ailleurs les endroits sympas, on les trouve souvent par hasard.
Nous avions été très malaimablement viré du bar tendance qui se veut "The Place To Be" et qui n'ouvrait ses portes que quelques minutes plus tard. 
A coté, il y avait le restaurant La Mère Michèle. Un restaurant certes, mais toutes les portes étaient ouvertes et au bar, Michèle souriait en nous regardant hésiter dans la rue.
On lui a demandé si on pouvait juste boire un verre. Elle nous a très gentillement répondu que "bien sûr, qu'est ce que vous désirez ?"

Vers 20 heures, ça sentait tellement bon dans le restaurant que je n'ai pas pu m’empêcher d'aller demander ce qui parfumait toute la rue et donnait le sourire et l'eau à la bouche de tous les passants. 
C'étaient les moelleux aux Spéculos d'Eric qui cuisaient dans la four.

A 20h04 on avait fini de faire des chichis et décidé d'un commun accord que nous dînions sur place.



Michèle nous a dressé une table avec beaucoup d'attention. Elle nous a apporté la carte. Simple, pas pompeuse mais travaillée et diversifiée. Une carte de saison avec que des choses fraîches s'il vous plait.

On a réellement bien mangé mixant entrées et desserts..Tout était frais et cuisiné avec plaisir et soin par Eric, le Chef. Non seulement ça se voyait dans les assiettes mais en plus, nos papilles étaient toutes émoustillées et ravies ! 
En dessert, on a bien entendu commandé les fameux moelleux aux Spéculos.

Pendant le repas, on a parlé avec Michèle. Elle a ouvert son restaurant en septembre. Avant elle faisait un métier très sérieux. Je ne me souviens plus très bien quoi. Quelque chose comme finance ou machin chouette avec des actions. Bref sérieux !
Et puis elle "ne vibrait plus" comme elle dit. Alors elle a tout plaqué et elle a ouvert cet adorable restaurant : La Mère Michèle où l'accueil est absolument charmant et généreux. Et je peux vous dire qu'à Paris c'est rare ce genre de choses.

Alors au lieu d'aller dans les restaurants chics et à la mode, moi je vous conseille le restaurant La Mère Michèle
26, rue Surcouf
75007 PARIS
01.44.18.97.75


C'est le sourire assuré midi et soir du lundi au vendredi ! Et ça fait tellement de bien de voir des gens qui aiment ce qu'ils font et qui aiment le faire partager.


(désolée, je n'ai pas le réflexe de faire des photos pour mettre sur mes bulles)

mercredi 23 mai 2012

Ma pince m'a quitté (enfin, elle a essayé)

Ce week-end, ma pince pour les cheveux avait décidé de vivre sa vie...
J'ai passé mon temps à la chercher partout. 
Pour moi c'était épuisant. J'espère qu'elle, elle s'est  bien amusée.

Elle a essayé d'embarquer mon blouson dans sa quête d'indépendance. 
Cela ne m'a pas fait rire du tout car il y avait mes clés dans le blouson. 
Donc, perdre mon blouson, c'était perdre mes clés. Bien sûr j'étais partie avec LE trousseau qui a toutes les clés. Celles de la cave, celles de l'ascenseur, celles dont on ne se sert jamais... 

Autant dire que quand je l'ai retrouvé (le blouson) je l'ai accroché au porte manteau vite fait pour ne plus qu'il s'échappe. 
D'ailleurs, pour être parfaitement franche, ce n'est pas moi qui l'ai retrouvé. Moi j'étais sûre qu'il était parti vivre sa vie avec la pince et qu'ils étaient définitivement perdus !

La pince quant à elle, a continué à se balader et se cacher partout.
Toutes les 3 minutes, impossible de savoir où je l'avais posée. Je passais mon temps à la chercher.
Je l'ai retrouvé dans le fond du fauteuil, accrochée au col de mon pull quand je la cherchais dans mon sac, sur la tête de quelqu'un qui me faisait une farce, attachée à mon sac quand je la croyais posée dans la salle de bain... Bref ce week-end, ma pince avait décidé de me faire perdre la boule.

En fait, je crois qu'elle s'était alliée, avant de partir, avec les chaussettes seules que l'on récupère dans la machine et dont on ne retrouve jamais la seconde. Car comme les chaussettes seules, ma pince avait décidé de me faire tourner en bourrique !

lundi 21 mai 2012

Lancelot, le chat sourire

Lancelot est un gros chat roux. Il a des poils longs, il pèse au moins 9 kilos, mais quand on le voit, on a envie de le prendre dans ses bras !
Pour lui faire plaisir, il faut lui caresser la tête. Il adore qu'on lui pose la main sur le haut du crâne. Il pourrait rester des heures avec une main sur la tête.
Lancelot est toujours dans le coin. Il suit les gens partout et s'incruste dans toutes les conversations. Il est là quand on prend l'apéro. On voit sa grosse bouille devant la fenêtre quand on prépare la cuisine. Il trottine au fond du jardin quand on fait du jardinage. A l'heure du café, il vient profiter de l'instant en s'asseyant sur une chaise désertée par un enfant. Et à chaque fois il a un air ravi.
Sinon il dort à la meilleure place près du feu ou au soleil à coté du bouquet de fleur parce que c'est plus joli avec des fleurs.

Ce chat est muet. Il ouvre la bouche pour miauler mais aucun son ne sort. On dirait un poisson ! Il ouvre et ferme la bouche exactement comme les poissons. Peut-être que Lancelot, en fait, il joue au poisson quand on le regarde ?

Ses yeux sont verts. Enfin je crois car il a toujours les paupières à moitié fermées avec son air de bienheureux.

Si je devais résumer, je dirai que Lancelot, c'est le premier chat souriant que je croise.
Un chat tout sourire. Zen, heureux de vivre, simple qui savoure l'instant avec joie
Un chouette chat !!

dimanche 20 mai 2012

La bulle du dimanche

Parfois, c'est plus souriant en français finalement : 






Merci Catherine ;-)

vendredi 18 mai 2012

Joyeux anniversaire Antoine !

Aujourd'hui, mon neveu chéri d'amour coeur, Antoine,  à 10 ans !!

Alors mon grand Antoine chéri d'amour coeur :


Joyeux Anniversaire !



Je te fais des milliards de bisous et de câlins. Je t'aime, je t'aime, je t'aime !!!

Déprime d'un centime d'euro

Une semaine. 
Une semaine que je croupis au fond de ce porte-monnaie plein de pièces.
Que fait cette dame ? Elle pille des troncs d'église, ou quoi, pour avoir toujours autant de monnaie ?
Je ne vais jamais sortir de là moi. De toutes façons je suis toute petite. Je suis moche en plus. Depuis le temps que je moisis dans mon trou, je suis toute terne.
Terne et sans valeur, c'est tout moi ça !
Jamais les français ne s’habitueront aux chiffres pas ronds. Quatre euros vint-six, cela n'existe pas. On passe tout de suite à quatre euros trente.
Alors à quoi je sers moi ? 
A rien ! Je ne sers à rien. 
Je suis moche, petite et je ne sers à rien.
Voila une semaine que j'étouffe sous toutes les autres pièces. Je me suis cachée sur le coté droit pour ne pas trop être écrasée, mais n’empêche.
Pourquoi ne suis-je pas comme elles ? Bicolore ? Ou jaune ? Ou grande ?
J'en ai marre, mais j'en ai marre ! 
Un centime... Un centime mon oeil oui ! Personne n'utilise les pièces d'un centime. C'est fini pour moi. Avec un peu de chance je vais terminer au fond d'un vide-poche, ou d'un tiroir. 
Moi, ce qui me plairait c'est de boucher une machine à laver le linge. Rester coincée au milieu d'un tuyau pour rendre la machine hors d'usage.  Ça leur ferait les pieds, tiens ! 



mercredi 16 mai 2012

Histoire à 4 mains (écrit avec Valérie)

Un torchon et une serviette dans le bac de linge sale :

- Oh, mais ça pue toujours autant là dedans ! Je ne m'y ferai jamais.

- Arrête de te plaindre et aide moi plutôt à remonter. Plus vite on sera en haut du tas, plus vite on tournera dans la machine

- Mais attention ! Ne me pousse pas par là. Tu me mets le nez dans une chaussette.

- D'accord, je t'aide à passer la barrière des chaussettes puantes et ensuite tu me tires. C'est toi le torchon, tu as plus de force.

- Ok, à trois, on y va. Un... Deux... Trois !

- Voila petite serviette, on est au milieu ! Le grand 8 de Vedetteland n'a qu'a bien se tenir !

- Tu te rappelles la dernière fois comme on a bien rigolé ? Tu étais plein de mousse, la tête en bas !

- Et toi, tu es sortie toute fripée les broderies en bataille ! J'étais mort de rire.
  Allez, courage, il ne nous reste plus qu'un étage.

- Oui, mais c'est le pire. Les culottes collantes de la mamie... Rien que d'y penser, je tire bouchonne !

- Oh fais pas ta p'tite serviette. Pince toi le coin et pousse moi. La semaine dernière j'ai bien aidé à vider un poulet. Ça n'a pas entaché ma dignité de torchon ! Courage cocotte, on y est presque.

lundi 14 mai 2012

Meurtre nocture

Ai-je bien fermé la porte ?
Je ne sais plus. Il fait tellement noir. Impossible de voir si la porte est fermée.
Oui, j'ai fermé la porte, j'en suis sûre.
J'ai fermé pour ne pas qu'il entre
Pourtant, j'ai l'impression qu'il est là. Je l'entends.
Je l'entends qui se rapproche.
Ou est-ce ma respiration ?
J'essaie de ne faire aucun bruit, figée dans mon lit.
Il est sur ma droite. Je le sais.
Mes oreilles bourdonnent dans le silence. Je sens sa présence.
J'ai envie d'allumer la lumière pour vérifier.
Si j'allume, il va se cacher.
Il faut rester immobile dans le noir et attendre. Concentrée.
Je bloque mon souffle. Il s'approche. il me frôle. Il repart.
Il va revenir, c'est certain.
Voila, il est tout près. Je force ma respiration à rester calme. Il doit croire que je dors.
Tout à coup, il me touche le bras.
Je bondis :
- Crève, crève saleté !
Sans trembler, avec un cri de rage, je le tue d'un geste sec.
Je l'écrase sur mon avant-bras cette saloperie de moustique qui me pompe le sang depuis trois jours !

vendredi 11 mai 2012

Imaginez que

Votre chat se cache dans un trou de souris.


Elle revienne sur le plancher des vaches car, en plus d'être une sacrée peau de vache,  elle parlait comme une vache espagnole !


Parce qu'il faut appeler un chat, un chat, il a nommé son poisson : poisson.

mercredi 9 mai 2012

L'arbre à histoires

Quand il n’a pas d’inspiration, il va au fond de son jardin chercher une histoire dans son arbre à histoires. Elles poussent dessus en toutes saisons. Il suffit de s'installer sous l'arbre et attendre en fermant les yeux. Là, une feuille tombe et dans sa chute, elle libère son histoire comme les fleurs libèrent leur arôme.

Ce matin, il a eu une histoire très amusante de citron bleus. Hier, une plus romantique avec une belle description de plage en automne Un peu mélancolique mais tellement poignante. Parfois il recueille aussi des poèmes. Il ne sait jamais vraiment ce qu'il va récolter.

Il est le seul à les entendre. Certains de ses amis ont essayés. Ils sont restés des heures sous l’arbre. Ils ont attendu. Ils ont fermé les yeux. Ils ont ouvert les yeux. Ils ont respiré fort pour sentir les mots. Ils mangé quelques feuilles pour gouter l’inspiration. Mais rien. Rien n’est venu. Des feuilles sont tombées mais pas la moindre histoire. Pas même une nouvelle. La plupart s’y sont d’ailleurs endormis !

On le croit fou parfois. A s’assoir sous son arbre pour aller y chercher ses histoires. On n’a pas idée de faire une chose pareille. Pour un peu, on pourrait penser qu’il boit. Mais non, il ne boit que les mots qu’il entend tomber avec les feuilles de son arbre à histoires. Lui n’a aucun mérite, c’est l’arbre qui fait tout. C’est l’arbre qui fait tout, les jours où il n’a pas d’inspiration et où il vient s’assoir sous son arbre à histoires en chercher un peu.

lundi 7 mai 2012

Les affaires à donner

Dans un commentaire, nous parlions des affaires à donner.
Il y avait chez ma grand-mère que nous appelions Ma, les affaires à donner de toute le famille.
Une sorte de tradition où chacun apportait ses vêtements ou ceux de ses enfants pour les donner aux autres.
Sans doute un réflexe de famille nombreuse. Une autre époque où les chemises duraient plus d'une saison et où on ne jetait pas quand on n'avait plus besoin...

Petit nous ne choisissions pas nos affaires. C'était nos parents qui les prenaient en fonction des tailles. Ainsi, les petits avaient une sorte de look familial et se passaient de génération en génération les mêmes pulls tricotés inusables. On avaient tous les mêmes gilets en laine inclassables ou encore les mêmes chemises cols pelle a tarte. Et finalement, croyez-moi, les sous-pulls en acrylique sont beaucoup plus robustes qu'il n'y parait !
Puis, en grandissant, nous avions le droit de choisir nous même ce que nous voulions dans le tas des affaires à donner. Le tri était donc plus sélectif et le seul critère de taille ne suffisait plus.

Je me souviens que j'aimais bien aller farfouiller dans les sacs ou autres piles de fripes avec les cousins et les cousines. 
J'aimais bien parce que ça me permettait d'avoir des affaires qui n'appartenaient pas à une de mes soeur aînée. Etant la dernière de la fratrie,  je récupérait les vêtements de ma soeur qui elle même les tenait de mon autre soeur.
Avec les affaires à donner, j'avais l'impression d'avoir des affaires à moi !
Et puis c'était toujours une belle partie de rigolade d'explorer les trésors vestimentaires qui pouvaient se cacher.
Nous avions une belle excuse pour nous déguiser ou improviser de petites scènes d'imitation de nos aînés !

Chez Ma, j'aimais bien les mercredis d'affaires à donner. J'aimais bien passer du temps à commenter les vêtements. J"avais l'impression de découvrir de magnifiques habits. J'aimais l'oeil extérieur, avisé et taquin des cousins et cousines de mon âge sur mes choix parfois curieux ! J'aimais ces gigantesques piles éparpillées au gré des farfouillages où on trouvait chaque fois quelque chose qui nous plaisait vraiment. 
Bref, je garde un beau souvenir des affaires à donner. Sans doute parce ce que, sous un prétexte utile et obligatoire ("aujourd'hui, c'est affaires à donner !"), je passais du temps avec mes cousins. Temps que nous savions sans aucun doute transformer en partie de rigolade. 

dimanche 6 mai 2012

La bulle du dimanche

Mardi, c'était le 1er mai. Et il n'y a pas à dire, le muguet, ça fait toujours sourire !

vendredi 4 mai 2012

J'adore la Foire de Paris

A la foire de Paris, ce qui me fait sourire, ce sont : Le concours Lépine et les camelots qui vendent des tas de choses que l'on ne trouve que dans les foires.

Cette année, j'ai commencé par le concours  Lépine. 
Avec le concours Lépine, la moitié des inventions, je ne comprends jamais très bien à quoi elles servent. Cependant, il y a une caractéristique commune à tous les inventeurs : ils sont tous super ravis de leur invention et ils arborent tous un sourire éclatant. 
La dame avec sa cane révolutionnaire avec une sorte de boule en bas qui stabilise si j'ai bien compris, elle était drôlement fière de sa trouvaille par exemple !

Ensuite je suis allée voir les camelots. Quels phénomènes ! Pour un peu je repartais avec le balai magique, le sac du futur, la pince à retourner (retourner tout, les saucisses, les brochettes, tout quoi  !), les pinces porte-flacons pour tous vos shampoings, le quick épil' ou encore le couvercle malin qui devient assiette !

A chaque stand, on est alpagué pour une démonstration. La présentation commence pour 2 ou 3 passants piégés contre leur gré, et se termine généralement devant une foule de 40 personnes totalement éblouies et émerveillées. Alors, le camelot vend 15 fers à lisser pour le prix "spécial foire" de pas 150 € madame ! Ni même 120 ou 100. Non ! Pour seulement 90 € ! Et oui mesdames et messieurs, pour 90 € seulement, vous avez la joie de repartir avec ce fer révolutionnaire qui, en plus de lisser, fait briller les cheveux (si, si, si !!)

Et puis je suis passée devant un stand de pose de vernis. Comme j'avais déjà du vernis, j'ai continué ma visite avec une fleur sur l'ongle de l’annulaire droit :




J'ai senti comme un doux parfum et je me suis fait offrir une plume parfumée :



Et la balade continue d'allée en allée...
Cette année j'étais partie pour acheter une poêle. J'étais ultra motivée pour ne pas craquer devant des choseries en tous genre et surtout AUCUN bijou fantaisie. Françoise, cette fois ci, hors de question de craquer encore une fois pour un petit bijou fantaisie.

Mais je suis passé devant le stand de l'adorable Alain....

Alain, il vit en Bretagne. A Rennes pour être précise. 
Il va cueillir des petites fleurs des champs dans la nature bretonne et il en fait des bijoux super jolis et originaux. Il "fige" les fleurs dans du verre et il en fait un bijou. Il cherche des trèfles à 4 feuilles pour en faire des bagues ou des pendentifs... Et le résultat est vraiment ravissant.
Alors c'était impossible de ne pas craquer.... J'ai acheté un magnifique petit pendentif avec une petite fleur dont j'ai oublié le nom bien entendu :

C'est joli non ? C'est une vraie fleur à l'intérieur avec de la vraie herbe aussi !! Moi je l'ai pris rectangulaire, mais il y en a des ronds, des losanges, des en forme de coeur. il y a des bagues... et chaque modèle est unique.

J'étais tout sourire devant mon nouveau magnifique pendentif quand je vois Alain préparer le paquet. Et là, c'est une deuxième surprise. La présentation est absolument adorable et soignée. Il met le pendentif dans un petit panier en osier miniature sur lequel il colle une petite étiquette avec sa marque : ETAMINE




Heureusement que je ne vis pas à Rennes car j'aurai fait une razzia dans ses collections ! Pour ceux qui veulent aller voir de plus près, il est à Rennes donc. Je ne crois pas qu'il ait une boutique mais je peux vous passer ses coordonnées si vous le souhaitez Sinon, il est souvent à Paris, dans des foires ou des expositions (je suis fichue). Là aussi, si vous souhaitez son mail pour suivre ses déplacements, n'hésitez pas à me le demander, je vous le passerai avec plaisir. 

Pour conclure, cette année à la Foire de Paris, je suis repartie avec un ongle fleuri, une plume qui sent bon, un magnifique pendentif. 
Mais aussi, des bébêtes pour mes neveux trop rigolotes et des cadres sans clous ni vis (primé au concours Lépine et Brico d'Or déco/design s'il vous plait !) pour mettre les beaux dessins de mes neveux dans ma cuisine. Mais aucune poêle !!

J'adore aller à la foire de Paris !
(merci Carole pour les invitations)

mercredi 2 mai 2012

Les cailloux à histoires

L'enfant met un petit caillou, celui qui est blanc avec une pointe de gris et qui brille un peu quand on l'incline au soleil, dans une boite pour ne pas le perdre.
Ce caillou a une histoire. Celle qu'il lui a raconté le jour où il l'a vu briller par terre parmi les autres petits cailloux blancs et gris.
Quand il trouve un caillou à histoire, c'est comme une évidence. Il ne peut pas le laisser par terre. Il le ramasse et lui confie une histoire.

Aujourd'hui, même lui ne sait plus ce qu'il lui avait dit ce jour là. Mais c'était important.
C'était important de lui dire à lui, à cet instant là. Les cailloux sont aussi là pour cela il parait. 
Alors, il a bien rangé son caillou blanc, avec une pointe de gris, parce que lui seul sait qu'il garde une belle histoire. Peut-être un jour arrivera t'il à la raconter ?