jeudi 29 novembre 2012

Page 56 - Seconde partie


Le début est là 


Steeve était là, entouré de six autres hommes. Tous souriants avec un air de ressemblance.
Pierre  avait à peine eu le temps d’ouvrir pour regarder qui était à la porte, que les hommes étaient déjà à l’intérieur.
Le plus grand de tous prit la parole


Once a quarter, On a thursday afternoon they asl their software developpers to drop their work and instead spend 24 hours working on something that interest or irks them

Tous, sauf Pierre, répétèrent en cœur

Pierre ne comprenait rien.


- Comme convenu, et après le signal, nous sommes réunis aujourd’hui pour la première réunion du Club des défenseurs de développeurs en détresse ! Dit un petit chauve.
- Le signal ? Le Club ? Balbutia Pierre les yeux écarquillés comme s’il avait vu un panda en tutu !


C’est Steeve qui prit la parole. Pour lui expliquer, comme il essayait de le faire depuis plusieurs jours, ce qu’il s’était passé le fameux week-end.

Alors qu'ils étaient déjà bien ivres, Steeve avait rencontré des anciens collègues. Tous développeurs, comme lui. Eux aussi étaient sortis. Pour oublier leurs problèmes au bureau. Depuis le décret anti développement informatique, la situation était plutôt rude pour les développeurs.
D’ici peu de temps on disait même qu’ils seraient pourchassés. Les temps n’étaient plus au développement. Toute la presse en parlait depuis des semaines.

De fil en aiguille, de verre en verre, après avoir fanfaronné qu’il était un leader né, que le pouvoir lui donnait des ailes. Oui, qu’il volait,
Je volais, je vole et je volerai pour vous mes amis ! Avait–il hurlé dans les ruelles désertes de la ville.
Et c’est ainsi Pierre avait décidé de fonder un Club de défense des développeurs en détresse. Un Club de défense pour ses nouveaux meilleurs amis !

Il fallait faire très attention. Défendre ce genre de cause allait vite devenir dangereux. Aussi, il fut convenu que chacun donne un objet qui lui était cher pour servir de gage. Chaque objet serait renvoyé à son propriétaire pour déclencher la première réunion du Club. En tant que fondateur, il fut entendu  que la réunion aurait lieu chez Pierre.

Ils avaient ensuite passé la fin du week-end à essayer de faire un règlement et des statuts.
Steeve montra à Pierre quelques feuilles gribouillées n’importe comment.
On lisait des articles en anglais et en français.

Cela commençait par leur devise :


Once a quarter, On a thursday afternoon they asl their software developpers to drop their work and instead spend 24 hours working on something that interest or irks them.

Puis des articles sans ordre logique se suivaient comme par exemple :

- Chaque développeur dispose du droit de provoquer une et une seule réunion. 

- Les objets mis en gages par les membres seront tous remis à Steeve. Ce dernier, sur demande d’un membre, les enverra à chacun pour donner le signal d’une rencontre. Sera également indiqué ce que le membre devra apporter à la réunion. Les instructions seront données en anglais.

Pierre était de plus en plus abasourdi.
Tout cela ne rimait à rien. Que faisait-il dans cette affaire ?


Je pense que ma venue ici n’a aucun sens. Finit-il par dire.

- Mais enfin Pierre tu es chez toi ! Et tu ne peux pas nous abandonner. Pas maintenant. You are the boss, You are the one..We all need you 

- Pourquoi parlons-nous anglais ? A quoi rime cette devise ? Demanda Pierre qui essayait de comprendre l’incompréhensible.

- Art 23-1 répondirent les sept hommes en cœur.

- Art 23-1 ?

Art. 23-1 :Le juge n'est pas tenu de recourir à un interprète lorsqu'il connaît la langue dans laquelle s'expriment les parties. Et tout le monde sait que personne d’autre que les jugent ne parle anglais de nos jours. Si nous parlons anglais, nous sommes sûrs de ne pas être compris en cas de poursuite… Nous avons moins de chance d'être inquiétés. Statistiquement c'est irréfutable !

Par contre il vous importe d’en acquérir le minimum convenable, c’est-à dire celles sur lesquelles vous butez à longueur de journée ! Pierre, vous ne pouvez pas continuer à faire des phrases aussi mal construites en anglais. Ironisa l’homme au pull col roulé bleu qui n’avait pas encore ouvert la bouche.

Pierre ne répondait plus. A quoi bon ? Devant son silence, le petit groupe commençait à s’installer. Les uns sortant des plats, les autres des gâteaux. Pierre se rappela le « Glasses and drink ». Il devait assurer les verres la boisson !
Il cessa totalement d’essayer de comprendre quand  le plus grand de tous, celui qui avait pris la parole le premier devant sa porte posa une tarte, qui ressemblait à une apple pie,  sur la table avec un grand sourire en disant :
Elle est cuite sur sole de pierre pour vous régaler de sa fraîcheur et de sa croustillance.

Il comprit à ce moment que la cause des développeurs était trop compliquée pour lui !





Pffffff j'ai eu du mal dites donc !!!!!!

mardi 27 novembre 2012

Page 56 - première partie


Pour changer, j'ai concocté une petite histoire cette fois ci...
Les phrases des pages 56 sont ici


Cette année, il n'était pas parti au Bled en famille.
Au lieu de cela, à la première occasion, il avait fait la fête avec Steeve, son ami de l'informatique. La bringue avait durée tout le week-end.
Ça avait commencé le vendredi midi, sans relâche jusqu'au dimanche matin.
Pierre ne se souvenait pas de tout ce qu'il s'était passé pendant ces deux jours. Ils avaient beaucoup bu, ils avaient sans doute pris des drogues auxquelles ils n'avaient jamais touchées auparavant pour ne plus se souvenir de rien. Pierre se rappelait juste qu'ils s'étaient séparés le dimanche matin, sans un mot, et étaient rentrés chacun chez eux. Presque solennellement.
Pierre avait dormi d'une traite jusqu'au lundi 6h30. Heure à laquelle son réveil sonnait pour aller au bureau.

Pierre n'était pas fier de lui. Il préférait n'en parler à personne. Oublier cet écart. Ne plus se laisser débaucher par Steeve. Attendre le retour de sa famille et ignorer l'incident. De toute façon, il ne se souvenait plus de rien. C'est bien ce qui le stressait le plus. Il ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire. Avait-il trompé sa femme ?  Avait-il fait quelque chose d'illégal ? Avait-il fait quelque chose de compromettant ? Pierre ne voulait pas savoir. Il préférait fuir la réalité. Ne pas faire face. Fuir la vérité et fuir au maximum le service informatique pour ne pas croiser Steeve. Surtout ne pas croiser Steeve se disait Pierre depuis plus d'une semaine

Pourtant, Steeve essayait de lui reparler de ce week-end. Quand ils se croisaient à la machine à café, ce dernier lui disait un peu narquois :
- Il faut qu'on en parle, Pierre. Tu ne pourras pas toujours te défiler.
- Possible ! Répondait Pierre en repartant rapidement dans son bureau.

L'été passait tristement pour Pierre. Il restait au bureau, travaillait, téléphonait à sa famille le soir et évitait Steeve la journée.

Alors que Pierre était en train de se persuader que tout allait bien et que tout était normal, il reçut une lettre. Un jeudi, en rentrant du bureau, dans la boite aux lettre se trouvait une enveloppe ivoire avec son nom très bien écrit.
Pierre l'ouvrit, sans appréhension. Presque comme on ouvre une publicité.
L’enveloppe contenait une feuille de papier glacé haut de gamme sur laquelle était juste écrit
"Glasses and drink"
A verso de la feuille était scotchée une bague : Son alliance.

Il n'y avait aucun doute, c'était bien son alliance. Il avait vérifié dans le petit coffre de sa table de nuit. Elle n'y était plus. Pierre ne la portait plus depuis longtemps. Elle le gênait. Aussi, la bague était rangée dans sa table de nuit. Dans un joli petit coffre en bois que sa femme lui avait rapporté du Bled.

Sans trop se l'expliquer, Pierre savait que la lettre avait un rapport avec sa sortie avec Steeve. 
Seigneur ! Murmura-t-il avant d'enfouir son visage entre ses mains. Mais qu'ai-je donc fait pendant deux jours ? 

Certes, la lettre n'était pas très menaçante. Et il avait récupéré son alliance finalement. Pourtant, Pierre avait peur que les surprises ne s'arrêtent pas là.
Avait-il fait autre chose ? Donné d'autres affaires ?
Il passa sa soirée à fouiller tout son appartement. Il vérifia tous les bijoux de sa femme, les affaires de ses enfants. Il retourna tout son bureau pour s'assurer que rien ne manquait. Et rien ne manquait.

Sa famille revenait dans deux semaines. Pierre ne voulait plus sortir. Encore moins depuis cette lettre étrange reçue la veille...  Aussi le vendredi après le travail, il avait acheté des plats tout préparés et  il s’apprêtait à passer un weekend solitaire et calme Quand la sonnette de la porte d'entrée retentit. A 20h00 précise....

A suivre...

samedi 24 novembre 2012

vendredi 23 novembre 2012

Youpijaigagnedelozeille.com

Aujourd'hui, j'ai encore reçu un mail de la plus haute importance.


Je vous le livre tel que je l'ai reçu : 


-------- Message original --------
Sujet: Monsieur//...//Madame‏
Date : Wed, 21 Nov 2012 17:36:20 +0100 (CET)
De : ISABELLE KNIGHT



Madame, Monsieur,
Vous venez de gagner 250.000EUR.
Vous devez prendre connaissance avec l’E-mail afficher.
Émail: maitre.pierre.dufranc@one.co.il
Nous vous souhaitons une bonne réception.
     Félicitations !!!!!!!!!!!!

Autant dire que là... j'étais joie et bonheur ! Quelle chance tout de même !

Ni une ni deux, je me suis créée une adresse mail.
J'ai trouvé que : youpijaigagnedelozeille@gmail.com, c'était bien. Presque autant que leur Pierre Dufranc ! 


Je viens de répondre le message suivant :

Madame, Monsieur,
Je viens de gagner 250.000 EUR
J'ai pris connaissance de l'E-mal afficher.
Envoyez-moi mes sous.
Je préfère recevoir un chèque. Je vais ouvrir une boite postale. C'est plus discret. J'aime autant que mon entourage proche ne soit au courant de rien.
Youpi !!!!!!!!!!!!



Il n'y a pas de raison que je sois la seule à recevoir des e-mails bidons !





Ce week-end, je me lance dans mon histoire de la page 56...

lundi 19 novembre 2012

Un petit tour page 56 ?

Je n'ai toujours pas vraiment d'inspiration...
Alors si on se refaisait un petit tour de page 56, cinquième phrase ?

Rappel : On prend le livre qui est à coté de soi (ou le plus proche) et on note la cinquième phrase de la page 56. D'acc ?

Chez moi ça donne : 
Je volais.
(oui, c'est tout !!)

Et dans l’autre livre posé à coté c'est :
Son alliance ...
(c'est pas beaucoup plus long !)

dimanche 18 novembre 2012

La bulle du dimanche

Menteur !




Merci Bruno ;)

mercredi 14 novembre 2012

Zigouigoui

L'autre jour, nous parlions tranquillement avec Carole de tout et de rien. 
Avec Carole, on peut parler des heures de tout et de rien.

Bref, ce jour là, je ne sais plus quel était le sujet exact de la conversation, mais il s'agissait d'un petit truc qui dépassait de quelque chose.

Oui, dit comme cela, ça peut prêter à confusion. Mais non, il y avait du monde, des enfants et tout et tout. Alors il devait sans doute s'agir d'un fil sur un vêtement ou d'une poussière sur un tapis. Un truc super palpitant du genre :
- Et là, sur mon pull tout neuf, qu'est ce que je vois qui dépasse ? Un petit zigouigoui, juste là, sur la couture

Puis, la conversation continue.

Là dessus Gérard nous regarde étonné et nous demande :

- Vous savez ce qu'est un zigouigoui ?

Gérard, il est Belge mais vit depuis très longtemps en France. Loin de moi l'idée de dire que je me méfie de son vocabulaire, mais la première fois que je l'ai vu, il disait tout de même qu'il faisait "givrant" !

Un brin suffisantes et absolument sûres de notre réponse, nous affirmons à Gérard que, bien sûr nous savons ce qu'est un zigouigoui. !
Un zigouigoui c'est un petit machin qui dépasse, un petit truc, un pouloute, un zigouigoui quoi !

Gérard, il avait un petit sourire en coin et les yeux malicieux. Très calmement il nous rétorque que lui, c'est pas trop cette définition qu'il a du mot zigouigoui....

Ni une ni deux, je prends mon téléphone.
Avant d'écrire sur l'écran, j'enlève ce que je croyais, en grande naïve que je suis,  être un zigouigoui. Bref, je retire la petite poussière qu'il y avait en plein milieu de mon écran.
Je me connecte sur Google. J'écris zigou ... Immédiatement Google me propose Zigouigoui. 

J'ouvre Wikidictionnaire et je lis avec Carole : 
Variante de zigounette avec répétition hypocoristique de la syllabe finale.
...
Pour faire un enfant, le papa met son zigouigoui dans le piloupilou de la maman.

Pour le coup, il ne faisait pas du tout givrant ! Nous avions l'air de deux cruchasses avec notre zigouigoui qui dépasse ! Ça nous apprendra à faire les fières en public, tiens ! Et puis, ça nous apprendra à penser que Gérard dit n'importe quoi.

Vous saviez cela vous ? 

Quant au piloupilou.... je ne vous dis même pas comment je l'utilise ce mot là !

En revanche, personne n'a mouflé sur "hypocoristique"....


dimanche 11 novembre 2012

La bulle du dimanche

Pas de photo particulière aujourd'hui.
Est-ce le froid qui revient qui fait que je vois moins de choses ? Disons cela !

Quoi qu'il en soit, ne partez pas tous, je reviens, je reviens !