Le début est là
Steeve était là,
entouré de six autres hommes. Tous souriants avec un air de ressemblance.
Pierre avait à peine eu le temps d’ouvrir pour regarder
qui était à la porte, que les hommes étaient déjà à l’intérieur.
Le plus grand de
tous prit la parole
- Once a quarter, On a thursday afternoon they asl their software
developpers to drop their work and instead spend 24 hours working on something
that interest or irks them
Tous, sauf Pierre, répétèrent en cœur
Pierre ne
comprenait rien.
- Comme
convenu, et après le signal, nous sommes réunis aujourd’hui pour la première
réunion du Club des défenseurs de développeurs en détresse ! Dit un petit chauve.
- Le
signal ? Le Club ? Balbutia Pierre les yeux écarquillés comme s’il
avait vu un panda en tutu !
C’est Steeve qui
prit la parole. Pour lui expliquer, comme il essayait de le faire depuis plusieurs jours, ce qu’il s’était passé le fameux week-end.
Alors qu'ils étaient déjà
bien ivres, Steeve avait rencontré des anciens collègues. Tous développeurs,
comme lui. Eux aussi étaient sortis. Pour oublier leurs problèmes au bureau.
Depuis le décret anti développement informatique, la situation était plutôt
rude pour les développeurs.
D’ici peu de
temps on disait même qu’ils seraient pourchassés. Les temps n’étaient plus au
développement. Toute la presse en parlait depuis des semaines.
De fil en
aiguille, de verre en verre, après avoir fanfaronné qu’il était un leader né,
que le pouvoir lui donnait des ailes. Oui, qu’il volait,
- Je
volais, je vole et je volerai pour vous mes amis ! Avait–il hurlé dans les ruelles désertes de la ville.
Et c’est ainsi Pierre
avait décidé de fonder un Club de défense des développeurs en détresse. Un Club de défense pour ses nouveaux
meilleurs amis !
Il fallait faire très attention. Défendre ce genre de cause allait vite devenir dangereux. Aussi, il
fut convenu que chacun donne un objet qui lui était cher pour servir de gage.
Chaque objet serait renvoyé à son propriétaire pour déclencher la première
réunion du Club. En tant que fondateur, il fut entendu que la réunion aurait
lieu chez Pierre.
Ils avaient
ensuite passé la fin du week-end à essayer de faire un règlement et des
statuts.
Steeve montra à
Pierre quelques feuilles gribouillées n’importe comment.
On lisait des
articles en anglais et en français.
Cela commençait
par leur devise :
- Once a quarter, On a thursday afternoon they asl their software
developpers to drop their work and instead spend 24 hours working on something
that interest or irks them.
Puis des articles sans ordre logique se suivaient comme par
exemple :
- Chaque développeur dispose du droit de provoquer une et une seule réunion.
- Chaque développeur dispose du droit de provoquer une et une seule réunion.
- Les objets mis en gages par les membres seront
tous remis à Steeve. Ce dernier, sur demande d’un membre, les enverra à chacun
pour donner le signal d’une rencontre. Sera également indiqué ce que le membre devra
apporter à la réunion. Les instructions seront données en anglais.
Pierre
était de plus en plus abasourdi.
Tout
cela ne rimait à rien. Que faisait-il dans cette affaire ?
- Je pense que
ma venue ici n’a aucun sens. Finit-il par dire.
- Mais enfin Pierre tu es chez toi ! Et tu
ne peux pas nous abandonner. Pas maintenant. You are the boss, You are the one..We
all need you
- Pourquoi parlons-nous anglais ? A
quoi rime cette devise ? Demanda Pierre qui essayait de comprendre l’incompréhensible.
- Art 23-1 répondirent les sept hommes en cœur.
- Art 23-1 ?
- Art. 23-1 :Le juge n'est pas tenu de recourir à un interprète lorsqu'il
connaît la langue dans laquelle s'expriment les parties. Et tout le monde sait que personne d’autre que les jugent ne parle
anglais de nos jours. Si nous parlons anglais, nous sommes sûrs de ne pas être
compris en cas de poursuite… Nous avons moins de chance d'être inquiétés. Statistiquement c'est irréfutable !
- Par contre il vous importe d’en
acquérir le minimum convenable, c’est-à dire celles sur lesquelles vous butez à
longueur de journée ! Pierre, vous ne pouvez pas continuer à faire des
phrases aussi mal construites en anglais. Ironisa l’homme au pull col roulé bleu
qui n’avait pas encore ouvert la bouche.
Pierre ne répondait plus. A quoi bon
? Devant son silence, le petit groupe commençait à s’installer. Les uns sortant
des plats, les autres des gâteaux. Pierre se rappela le « Glasses and
drink ». Il devait assurer les verres la boisson !
Il cessa totalement d’essayer de
comprendre quand le plus grand de tous,
celui qui avait pris la parole le premier devant sa porte posa une tarte, qui ressemblait à une apple pie, sur la
table avec un grand sourire en disant :
Elle est cuite sur sole de pierre
pour vous régaler de sa fraîcheur et de sa croustillance.
Il comprit à ce moment que la cause
des développeurs était trop compliquée pour lui !
Pffffff j'ai eu du mal dites donc !!!!!!
7 commentaires:
C'est la fin ???? Moi je suis preneuse de moult autres épisodes !!
Bravo en tout cas parce que les phrases n'étaient pas simples à replacer (surtout celles de Frédé ..!!)
On rejoue quand ?
Ouaips, Catherine a raison, c'est vraiment bon.
Je suis sur les startings blocks pour rejouer quand tu veux !
Tu t'en es trop bien tirée !
Quand tu veux pour un nouvel épisode huhuhu ! :D
Merci !!!
J'ai un peu ramé quand même !!
Je n'arrive pas a corriger les petites coquilles depuis mon portable. Je m'en occupe dès que possible !
Désolée pour vos yeux !
WOUAHH !!!! Bravo Bravo Bravo tu es imprésionnante !!!
Merci ma Caro !! J'ai ramé pourtant... C'était pas évident de caser tout cela.. entre l'anglais et les phrases juridiques ! Mais finalement, c'est mon "Je volais" qui m'a le plus ennuyé !
La prochaine fois je prendrai le code des assurances.... pour te donner encore plus de fil à retordre...
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