Dans mes oreilles, les paroles bavardent toutes seules.
Elles s’installent confortablement sur des acouphènes moelleux et papotent pendant des heures. Surtout à l’heure du thé. Ça tinte, ça siffle, ça rit, ça bourdonne. Quel vacarme !
Une fois posées, paf, on ne peut plus les déloger. Lovées telles des soupirs, elles racontent à qui veut les entendre tout ce qui me passe par la tête.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire